Tous les mardis gras, entre 400 et 800 montpelliérains se donnent rendez-vous au Peyrou pour le Karnaval des Gueux. Une vieille coutume parfaitement inorganisée à la gloire des culottes sales, des haleines fortes, des sales mômes et autres partisans de la méchanceté gratuite sans complaisance. Dans son édition du 20 février 1985, Midi Libre en parle comme d’un « véritable pugilat » et dénonce les « quelques casseurs [qui] s’étaient glissé dans la sarabande pour accomplir leurs basses œuvres, casser des vitrines notamment ». Déjà les gardiens de l’ordre faisaient le tri entre les gentils et les méchants karnavaliers pour semer la discorde et faire disparaître cette fête populaire. En 1990, c’est le « dérapage » : « place de la Comédie, les bus ont été pris d’assaut par des jeunes gens armés de sacs de farine, d’oeufs et de bombes à eau. […] Des voyageurs excédés, des chauffeurs ulcérés, des vitres brisées, des bus souillés, le carnaval […] a dégénéré.
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